Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le gouvernement fédéral belge s’engage dans une stratégie énergétique novatrice visant à augmenter considérablement la capacité éolienne offshore.
L’objectif est de faire passer cette capacité de 2,26 gigawatts à 5,8 gigawatts, marquant ainsi une étape décisive dans la transition énergétique et le développement durable.
L’Île énergétique Princesse Elisabeth
Au cœur de cette initiative se trouve l’île énergétique Princesse Elisabeth, dont la mise en service est prévue pour 2026. Cette infrastructure majeure devrait générer entre 3,1 et 3,5 gigawatts d’énergie supplémentaire.
Un premier segment de 700 mégawatts est déjà planifié pour être proposé en appel d’offres d’ici la fin de l’année prochaine, et l’annonce du lauréat est attendue pour fin 2025.
Le lancement opérationnel des premières éoliennes de ce lot est prévu pour le dernier trimestre de 2028.
Renforcement du nucléaire et des énergies renouvelables
Parallèlement, le gouvernement a conclu un accord avec Engie pour prolonger de dix ans l’exploitation des réacteurs nucléaires de Doel 4 et Tihange 3.
Cette démarche s’accompagne d’une volonté d’élargir les capacités de stockage d’énergie et de développer de nouveaux parcs éoliens offshore.
Ces mesures visent à diversifier les sources d’énergie et à renforcer la sécurité énergétique nationale.
Pour les futures expansions, représentées par les lots 2 et 3 de la zone Princesse Elisabeth, avec une capacité de 1400 MW chacun, des appels d’offres sont prévus, avec un démarrage opérationnel envisagé pour 2030.
Participation citoyenne
L’approche du gouvernement belge inclut une dimension inclusive, avec une part de 1% de l’investissement total consacrée à la participation citoyenne, reflétant l’importance accordée à l’implication sociale dans le développement de l’énergie renouvelable.